- Préparation (écrit par Thibault)
Lors des 3 dernières semaines, autant JP que moi étions au summum de la préparation. Pendant que je démontais entièrement ma moto pour anticiper le changement de tous les consommables, JP achetait une pelle pour des expériences bizarres en nature. Comme d’habitude, c’est moi qui étais le plus en retard avec une moto encore démontée à J-2, en attente d’une paire de bougie venue d’Allemagne.
Mais alors que JP était sur la route depuis les aurores dans le froid et la nuit pour relier Nantes à Montélimar, de mon côté je récupérais les pièces manquantes pour remonter ma machine avant midi avec l’aide du copain Bertrand.
Malheureusement, l’essai l’après midi de la moto sera fatal : lors du changement de pneus, le mécano s’y est mal pris et a abimé le joint d’étanchéité de la jante arrière, la rendant fuyarde au point de mettre le pneu à plat en moins de 3h … Du coup mardi matin, direction KTM à Valence qui a bien voulu me prendre en urgence pour me réparer ça. Sur les coups de 11h30 j’étais de retour à Montélimar pour le départ !
2. Départ (écrit par Thibault)
Tout est sanglé pour le départ, JP récupère ma tente car avec les affaires d’Ané, nous sommes pleins à craquer !
En tout cas pas de renoncement à faire en dernière minute, le top case récupéré le WE même avec le support acheté la veille (merci Bertrand d’être allé le chercher au dernier moment !) y ont bien aidé en permettant le sanglage facile du gros sac étanche accueillant les duvets et autres matelas.
Après avoir relu la réservation pour le ferry et avoir constaté que le départ était jeudi à 14h et pas mercredi à 19h, nous partons détendus et prêts à avaler des kms, direction Cinque Terre !
3. Le trajet Montélimar – Cinque Terre (écrit par JP)
Nous commencerons par reprendre sensiblement la même route que lors de notre périple en Croatie 18 mois plus tôt. En France, de belles routes avec de beaux virages et peu de circulation … Un ‘STOP’ passé en coulé-glissé que la gendarmerie nous a épargné …. Ouf ! Sinon, ça partait mal ! Heureusement que c’était des motards ? En tout cas nous apprécions toujours autant les routes des pré-Alpes.
C’est ainsi que nous sommes sortis de la Drôme en prenant la direction de Gap puis de la traversée des Alpes via le col de Larche qui nous permettra de voir la neige avant de rejoindre le soleil du Sud de l’Europe !
Les routes Italiennes sont pleines de beaux virages également mais le revêtement est, nous devons l’avouer, moins beau que chez nous. Et pis quelle manie de mettre des boites à images à l’entrée de chaque ville ou village !!! D’autant que ces boites à images sont vides 2 fois sur 3 ! Que de temps perdu et de garniture de frein qui se perd dans l’atmosphère …
L’heure tourne, le soleil a déjà bien amorcé sa descente pour aller dormir … nous allons donc essayer de faire de même. Alors que nous avions déjà l’angoisse qui accompagne la recherche d’un camping sans avoir où nous sommes … nous essayons l’option ‘Ajouter une étape’ sur le GPS. Quelle magie lorsque ce petit appareil nous propose une liste de camping à proximité !!! Une fois arrivés, nos sandwichs, préparés le matin même, vite avalés nous avons pu envoyer des messages à nos proches grâce au Sacro-Saint wifi de la réception du camping. L’occasion de préparer la trajet du lendemain et de nous apercevoir que nous n’aurions pas le temps de faire la route, visiter Cinque Terre et être à l’heure au Ferry. Tant pis pour Cinque Terre, ce sera l’occasion de retourner en Italie. Notre 1ère nuit se déroulera plutôt bien dans nos tentes. Pour ma part, j’ai pu confirmer que mon matelas et mon oreiller étaient parfait … mais que mon duvet ne me servirait pas à grand chose lorsque les températures passeraient sous les 10°C. Thibault lui, comme à son habitude, a dormi comme un bébé et Ané a eu, comme ce qui allait devenir une habitude, froid … très froid …
Le mercredi matin, nous ne sommes pas si long à tout ranger et nous reprenons la route direction Ancona. Ce n’est pas (je l’espère) la belle partie de l’Italie et il pleut légèrement mais la route se fait assez bien. Quelques Stops logistiques et c’est en fin de journée que nous nous approchons de Rimini. L’endroit commence à sentir bon les vacances : soleil, palmiers, bord de mer, …. Beaucoup de campings autour de nous, mais pas encore ouvert aux touristes. Nous finissons pas trouver un camping coincé entre une voie de chemin de fer et la plage. C’est d’ailleurs sur cette dernière que nous dinerons … ce qui nous permettra de ramener un peu de sable dans nos bagages (merci Thibault !).
Le jeudi matin, il ne nous restait plus qu’une centaine de kilomètre à faire pour pouvoir passer 2 heures dans la file d’attente afin d’obtenir nos tickets de ferry. Ouf, nous y sommes !!!! La traversée se passe bien, nous rechargeons les batteries des appareils et nous profitons d’une salle de bain qui nous parait luxueuse après 2 nuits au camping.
Et enfin, la Grèce !!!! Et l’occasion pour nous de vous proposer un nouvel article.
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